● Demander une adresse IP full stack chez Free pour avoir tous les ports
● Réparation d'un radio réveil impossible à mettre à l'heure et qui affiche 7L7
● Raspberry Pi en récepteur audio Bluetooth (A2DP audio sink)
● Réparation d'une VMC: condensateur HS
● Twitter devient x.com et son logo n'est pas sans rappeler celui x.org
● Enfouissement de pales d'éoliennes: vrai ou faux?
● Mettre à jour Postgresql vers une nouvelle version
● Réduire la taille d'une image de carte SD d'un Raspberry Pi
● Appairer un Freeplug avec un boîtier CPL d'une autre marque
Logiquement le passage en full stack n'a aucune influence sur le débit mais par le passé il y a eu des problèmes qui ne semblent plus d'actualité aujourd'hui. Ton speedtest me paraît un peu lent, les débits devraient être un peu plus élevé[...]
Bonjour merci bcp pour ta reponse, j'ai une derniere question est-ce que le fait de demander une IPv4 FullStack impacterait sur mon debit, par exemple j'ai la fibre de free a la maison avec le debit dans l'image ci-dessous mais je me demande si mon debit serait reduit quand j'aurais la fameusse IP d[...]
Je viens de refaire un test de débit en IPv6 avec iperf3 entre ma Freebox Revolution ADSL et une Freebox Delta fibre, je n'ai rien constaté d'anormal, les débits sont OK. Quand j'ai écris l'article j'avais fait le test 2 Freebox Revolution, la mienne en ADSL et l'autre en[...]
Est-ce que tu as pu resoudre le probleme de vitesse de telechargement suite a l'activation de ton adresse IP4 FullStack? j'ai peur que ce probleme soit toujours d'actualité, merci pour ta reponse.
Des 4 opérateurs grand public, Orange, SFR, Bouygues et Free, Free est le seul à proposer l'option. Orange a proposé l'option par le passé mais il fallait débourser 18€ par mois ! À ce prix, autant se prendre un VPS et s'en servir pour faire une redirec[...]
Ce n'est pas le seul, puisque OVH propose le reverse dns ipv4 et ipv6. Par ailleurs, chez Free.fr le problème n'est pas résolu pour tout le monde, notamment sur certains PES du 75.
Super intéressant, merci !
Bonjour Ma vmc domeo fl 210 ne fonctionne plus Le boîtier s'est éteint il y a quelques semaines, mais la vmc fonctionnait, il y a 2 semaines la vmc s'est arrêtée Lorsque j'appuie simultanément sur les 3 voyants du boîtier, ceux-ci [...]
Attention à ne pas confondre adresse IP publique et privée. L'IP full stack concerne seulement l'adresse publique de la box et c'est cette adresse unique au monde qui t'identifie sur internet. Tout ce qui est branché derrière la box sur le réseau local obtiens une [...]
Bonjour 1/Après une demande d'une adresse IP full stack chez Free pour avoir tous les ports, est-ce que les autres pc (derière la freebox Delta) obtiennent toujours leur adresse dynamique via dhcp? Bien cordialement James
Le Raspberry PI hébergeant ce blog est définitivement débranché.
Depuis le début, ce blog a toujours été hébergé sur un Raspberry Pi dont plusieurs générations se succèderont au gré des mises à jour du célèbre ordinateur miniature. Mais maintenant tout ça, c'est terminé, j'ai décidé d'aller vers de nouvelles aventures.
Retour en arrière: en 2012 est annoncée la sortie du premier Raspberry Pi. Internet est en ébullition face à cet OVNI informatique. Tout d'abord, il y a le prix, environ 30€, c'est quasiment donné ! Ceci est le prix du Raspberry seul, il faudra lui ajouter au minimum une alimentation et une carte SD pour qu'il fonctionne et éventuellement un boîtier pour l'esthétique et le protéger de la poussière.
Ensuite, viennent sa forme compacte et son silence total puisqu'il est dépourvu de ventilateur et de disque dur alors que tous les PC de cette époque étaient munis de ventilateurs et de disques durs mécaniques. Dernier argument en sa faveur, la consommation électrique, au max 5 W à pleine charge alors qu'un PC de l'époque pouvait facilement consommer 50 W en idle (quand il ne fait rien).
C'est surtout ce dernier argument qui va me décider à m'en procurer un pour l'utiliser comme serveur. Je voulais avoir un serveur chez moi, mais le problème était la consommation électrique des machines de l'époque, la facture d'électricité aurait explosée. Et ne parlons pas des serveurs rack tels que ceux que l'on trouve dans les data centers, j'en avais récupéré un qui datait du début des années 2000, mais il a vite fini à la déchetterie parce que là, c'était carrément 200W en idle et ça montait à 400W en pleine charge ! Autant te dire que la facture EDF aurait été salée, mais alors vraiment salée de chez salée.
C'est ainsi qu'en 2012 j'obtiens mon premier Raspberry Pi qui va me servir de serveur Linux pour bidouiller. J'expérimente diverses utilisations comme un serveur samba ou un serveur web. L'objectif était d'y héberger un blog, mais ça ne sera fait qu'en décembre 2013, n'ayant pas eu le temps de le créer.
Les deux photos suivantes datent de 2012 et sont le premier Raspberry a avoir hébergé ce blog. Le Raspberry est resté quelques temps sans boitier, la seconde photo c'est le même Raspberry mais avec le boitier.
Le Pi 2 aura eu une courte existence, j'en avais acheté un mais il ne servira pas à héberger ce blog.
Le Pi 3 viendra rapidement le remplacer et sera surtout une rupture technologique avec Wifi et Bluetooth intégrés et beaucoup plus de puissance.
Le Pi 4 sera encore plus performant si bien qu'il est envisageable de l'utiliser comme PC de bureau pour de la bureautique et du surf Internet. Bien sûr, chaque nouvelle génération voit son prix augmenter et avec le Pi 4, on est quasiment à 100 €.
En octobre 2023 sort le Raspberry 5 qui aurait logiquement dû succéder au Pi 4, sauf que je vais tomber sur des vidéos YouTube expliquant que pour le même prix, on peut trouver sur eBay des mini PC bien plus performants qu'un Raspberry pour une consommation électrique en idle à peine plus élevée, on parle de 7W pour un mini PC, qu'un Raspberry.
C'est ce qui va me décider à abandonner le Raspberry pour un mini PC. Le rapport performances / prix d'un mini PC est bien meilleur, en tout cas pour mon utilisation en tant que serveur. Le Raspberry reste quand même fort utile pour certains projets spécifiques comme par exemple un serveur NTP GPS.
C'est aussi la fibre optique qui m'a décidé à passer au mini PC. La fibre est en cours de déploiement sur ma commune et au moment où j'écris cet article, je viens tout juste d'y être éligible, sauf que Free n'est pas encore disponible, car absent du point de mutualisation. Ça aurait été trop beau, mais il faut toujours un truc pour t'embêter. Pour la fibre, il va falloir une machine performante capable d'assurer du débit parce que le Raspberry et sa carte SD sont quand même limités en termes de débit à moins d'y ajouter un disque USB3.
Là, je me dis, j'héberge mon blog sur un mini PC avec pas mal de puissance, sans compter que toute cette puissance ne sera pas utilisée en permanence. C'est juste un blog perso, le trafic n'est pas énorme, environ 100 visiteurs par jour, donc la plupart du temps le serveur sera au repos (idle) et à côté de ça j'ai d'autres Raspberry servant à de la domotique ou autres serveurs de développement, et là aussi ce sont des besoins ponctuels de puissance. Alors pourquoi ne pas mutualiser tout ça ? Tout mettre sur le mini PC et se débarrasser des autres Raspberry ?
La solution pour faire ça est d'utiliser des machines virtuelles, en réalité, c'est ce que l'on fait dans les data centers depuis le début des années 2010 avec les serveurs VPS (vitual private server) qui ne sont rien d'autre que des machines virtuelles que l'hébergeur loue à ses clients. De cette façon, un serveur physique héberge plusieurs serveurs VPS partagés entre différents clients. Un VPS permet ainsi d'avoir accès à un serveur dédié (virtuel) avec un coût inférieur à celui d'un serveur physique dédié.
La machine physique hébergeant des VM est appelée un hyperviseur. Dans le monde Linux, on utilise KVM (Kernel-based Virtual Machine) comme logiciel d'hyperviseur.
Je me fais la main sur un vieux PC de bureau Acer équipé d'un Celeron E3300 (2 cores / 2 threads) datant de 2009 et 4 Go de RAM. C'est du vieux matériel, pas ce qu'il y a de plus performant, mais ça suffit pour faire des tests. D'ailleurs ce PC fait même tourner Windows 11 sans problème !
Pour virtualiser, l'important est que le CPU dispose des technologies VT-x chez Intel ou AMD-V chez AMD, ce qui est le cas depuis le milieu des années 2000.
Sur le PC, qui sera l'hyperviseur, j'installe Debian avec KVM où je virtualise une autre Debian. Ça fonctionne très bien, mais je me rends vite compte que la RAM va être un point important. Dès que la RAM est pleine, on ressent clairement un ralentissement de la VM, le disque dur se met à "gratter" (c'est un disque mécanique) et le PC swappe à mort. Donc, il va falloir prévoir large niveau RAM.
Pour trouver un mini PC, direction eBay où il faut regarder plusieurs fois par jour pour trouver la bonne affaire. Je réussis à avoir un Lenovo Tiny PC pour 120€ avec un CPU Intel Core i3-9100T (4 cores / 4 threads) et 8 Go de RAM.
8 Go de RAM c'est vraiment trop peu pour plusieurs VM. Je réussis à trouver un lot de 2 barrettes de 16 Go soit un total de 32 Go de RAM, le maximum possible sur ce modèle, là encore grâce à eBay.
Début février 2024, le serveur web hébergeant ce blog est migré sur une machine virtuelle installée sur le mini PC et le Raspberry définitivement éteint, mais je le mets de côté, prêt à prendre le relais en cas de problème.
Le mini PC héberge 4 VM, ça fonctionne, la RAM ne sature pas, mais quand une VM utilise intensivement le CPU, ça se ressent sur les autres VM avec quelques ralentissements. Mis à part quand une VM a un besoin ponctuel de puissance, ça fonctionne parfaitement de manière fluide. Dit autrement, ça fonctionne, mais ce n'est pas optimal. Le problème vient du CPU qui n'a pas assez de cœurs, 4 cœurs pour 4 VM c'est trop juste sachant que ces VM utilisent 2 ou 4 cœurs chacune.
Donc retour sur eBay à scruter les annonces. Début juin, je trouve un mini PC pas trop cher par rapport à ses performances. Il coûte 350 €, c'est certes plus cher que le premier, mais si l'on compare en nombre de Raspberry, ça représente environ le prix de quatre Raspberry Pi 4 avec comme avantage de meilleures performances, surtout niveau disque avec le SSD. Son CPU est un Intel Core i5-13500T (14 cores / 20 threads) avec 8 Go de RAM et un SSD de 256 Go.
Je compte faire un investissement à long terme, donc ce mini PC, j'espère le garder quelques années, jusqu'au jour où il ne sera plus assez performant, alors tant qu'à faire, autant le booster au maximum. Je passe la RAM de 8 Go à 64 Go et le SSD de 256 Go à 1 To permettant ainsi d'y faire tourner davantage de VM pour de futurs projets.
Je vérifie la consommation électrique, elle est d'environ 4 W en idle avec le Windows 11 installé d'origine. J'installe Debian et là problème: la consommation en idle est de 12 W ! Je passe quelques jours à essayer de trouver d'où vient le problème, modifier divers paramètres, mais impossible de faire descendre cette consommation plus bas. Dans le doute, je teste d'autres distributions Linux, j'ai un Linux Mint live sous la main, je boote dessus et là, la consommation est de 6 W. Le problème semble venir de Debian.
Pour rester sur une base Debian, je regarde du côté d'Ubuntu qui propose une version pour serveur. Je l'installe et la prise wattmètre m'indique 3 W ! problème réglé, l'hyperviseur tournera sous Ubuntu server. Mon hypothèse est que le matériel est trop récent et n'est pas totalement supporté par Debian, à voir si dans les futures versions de Debian, ça sera résolu. Ubuntu utilise des paquets plus récents que Debian qui mise avant tout sur la stabilité.
Je n'ai pas eu à rallumer le Raspberry depuis la migration vers le KVM, tout s'est très bien passé. Le système est stable, je n'ai pas rencontré de problèmes.
Je ne me connecte jamais sur l'hyperviseur, sauf pour sauvegarder une VM ou en cas de plantage d'une VM.
On peut modifier la configuration d'une VM sans risque, si par exemple on a planté la configuration réseau et que la VM deviens inaccessible, il suffit de se connecter à l'hyperviseur et d'ouvrir une connexion VNC sur la VM pour rétablir la configuration. Avec un Raspberry il n'y a pas d'autre choix que d'aller intervenir physiquement sur la machine.
Les sauvegardes sont faciles à faire, il suffit de brancher un disque USB et de lancer quelques commandes. Si l'on a un serveur de stockage réseau comme un NAS, il suffit d'envoyer la sauvegarde dessus sans avoir à être physiquement présent pour brancher un disque à la machine. C'est plus simple qu'un Raspberry qui nécessite d'y avoir physiquement accès pour retirer la carte SD et aussi d'avoir une seconde machine avec un lecteur de cartes SD pour en faire l'image.
Il est aussi possible de réaliser des sauvegardes à chaud, c'est-à-dire que l'on sauvegarde la VM sans l'arrêter et donc sans interruption de service, mais je ne me suis pas penché dessus.
Si l'on a deux hyperviseurs ou plus, on peut envoyer une VM vers un autre hyperviseur, le tout à distance sans avoir à être présent physiquement. C'est pour moi le gros avantage de la virtualisation, plus de manipulations de médias physiques à faire, on peut tout gérer à distance même si l'on n'est pas chez soi.
Pareil si l'on veut créer une nouvelle VM, tout peut se faire à distance.
Pour l'hyperviseur, il faut être physiquement présent pour l'installer, notamment pour y brancher une clé USB pour installer l'OS. C'est normal puisque c'est un ordinateur de bureau. Sur un serveur, il y a une interface permettant de le gérer à distance. C'est un module physique installé sur le serveur qui permet via une interface web d'y insérer des médias et de prendre la main comme si l'on était physiquement devant la machine. Ce module est censé ne jamais planter, ça c'est la théorie parce qu'en pratique, j'en ai déjà vu planter, mais c'est extrêmement rare.
Voilà en photos à quoi ressemble l'ordinateur qui héberge ce blog.
Face avant
Face arrière
Vue de dessus sans le capot.
Même vue sans le support de disque 2,5" sous lequel se trouvent le SSD et la pile du BIOS. Le ventilateur du CPU relevé laisse apparaître les 2 barrettes de RAM.